Issu de la récente Loi « Climat et résilience », et lié à la volonté gouvernementale de réduire les dépenses énergétiques tout en luttant contre le réchauffement climatique et ses effets, l’audit énergétique est venu compléter le DPE sur le marché transactionnel immobilier. Ce diagnostic est en effet destiné à améliorer la performance énergétique des maisons individuelles et bâtiments détenus en monopropriété dont le DPE est classé F ou G. Ainsi, dès le 1er avril 2023, l’audit énergétique deviendra obligatoire préalablement à la mise en vente de toutes les maisons et de tous les immeubles détenus en monopropriété, et être remis à l’acquéreur potentiel dès la première visite. Pour être conforme, ce nouveau diagnostic immobilier devra être réalisé par un professionnel certifié.
L’audit énergétique s’inspire du DPE (Diagnostic de performance énergétique), mais va plus loin dans la recherche de la performance énergétique. Il analyse également la structure du bâtiment, recense les matériaux isolants présents, les ouvertures ainsi que les moyens de production de chauffage, d’eau chaude, de refroidissement et de ventilation. Deux solutions de travaux doivent au moins être proposées, à réaliser en une ou plusieurs fois. Ces améliorations doivent pouvoir réduire la consommation énergétique du logement et ses émissions de gaz à effet de serre pour lui permettre d’atteindre la classe C. L’audit énergétique doit enfin évaluer les économies d’énergie possibles, prévoir l’impact des travaux proposés sur la consommation énergétique du logement, en estimer le coût et faire état des éventuelles aides mobilisables.