Publié le 14 Octobre 2022
Bien que le gouvernement s'engage à limiter la hausse du coût des énergies en instaurant un bouclier tarifaire, il s'engage également à surveiller la hausse flagrante du coût du bois, sur lequel une spéculation semble avoir cours. Le bois est fortement encouragé comme moyen de chauffage, et les bûches et granulés sont achetés par environ huit millions de ménages. Une aide financière est d'ailleurs mise en place par le gouvernement pour inciter de nouveaux foyers à opter pour cette énergie renouvelable et peu polluante. Une réglementation a été mise en place pour s'assurer que les ménages investissent dans du bois de qualité, et les fournisseurs ont désormais l'obligation, depuis le 1er septembre, d'indiquer clairement le taux d'humidité du bois, ainsi que la mention « prêt à l'emploi » si le bois est suffisamment sec ou la mention « à sécher avant emploi » si tel n'est pas le cas. Attention toutefois à l'utilisation de cette énergie renouvelable. Au vu d'une étude de 2019 faite par l'UFC – Que choisir, la vallée de l'Arve en Haute-Savoie serait la plus polluée de France. En cause, le chauffage individuel au bois qui provoquerait une pollution de l'air constituée à hauteur de 70 % de particules fines. C'est dans ce contexte que le gouvernement a publié son « plan chauffage
au bois », dans le but de réduire d'ici à 2030 ses émissions de polluants à hauteur de 50 %.