Publié le 02 Octobre 2021
Les passoires énergétiques déclarées par le nouveau DPE depuis le 1er juillet resteront donc des passoires énergétiques à moins de faire réaliser un nouveau DPE une fois les logiciels de calcul enfin finalisés. Mais qui paiera pour un nouveau DPE si les diagnostiqueurs doivent recalculer ou pire se déplacer une nouvelle fois pour ré-effectuer un nouveau-nouveau DPE ? Et si les propriétaires floués attendaient quelques temps pour contester un nouveau DPE qui demeurerait opposable ?
Il faudrait plutôt (et on attend les textes) que les DPE faussés soient annulés et que la réalisation d’un nouveau DPE bénéficie sine die d’un crédit d’impôt que le logement soit ou non proposé à la vente.
Si le prix du kWh d’électricité n’était pas surestimé de 30 % par rapport à son tarif actuel mais que son tarif 30 % plus cher ne soit qu’une anticipation éclairée de ce qu’il nous attend dans quelques mois ?
Si une chaudière gaz un peu ancienne est considérée comme une chaudière fioul, ce n’est pas grave puisque de toutes façons il faut que tous les Français se chauffent à l’électricité pour renflouer EDF et Areva ?
A savoir : Certaines dérives flagrantes du nouveau DPE ont été mises en évidence par l’UNIS et la FIDI qui attendent un travail enfin sérieux de la DHUP d’ici le 4 octobre date de leur entrevue avec la ministre. Source CP UNIS-FIDI
S’il est question d’un malus environnemental sur les logements et immeubles énergivores, pourquoi ne pas déclasser le maximum de DPE pour faire entrer davantage d’argent dans les caisses des collectivités locales qui réclament la création d’un impôt nouveau ? Source Capital
Il faudra attendre jusqu’au 4 octobre au moins mais en attendant les diagnostiqueurs immobiliers ne pourront pas effectuer de DPE de logements anciens (antérieurs à 1975) et marcheront sur des œufs pour les DPE de tous les autres...